Leur bateau avait appelé à l’aide après que le feu de soit déclaré à bord, en juin 2014. Un navire des douanes australiennes était intervenu pour les secourir, mais avait retenu ces personnes à son bord pendant près d’un mois, en application du Maritime Powers Act.
Après avoir échoué à les reconduire directement en Inde, ils avaient été débarqués sur l’ile de Nauru, dans le cadre de l’opération « frontières souveraines ».
Un des clandestins tamouls avait alors eu recours à un avocat et demandait devant la Haute Cour des dommages intérêts pour traitement inhumain et dégradant.
La Haute Cour a considéré, le 28 janvier 2015, que les autorités australiennes avaient agi légalement et qu’aucun dommages intérêt de devait être accordé aux clandestins. Au contraire, ces derniers auront à indemniser la marine australienne pour son intervention.
Le gouvernement a indiqué qu’en aucun cas ces personnes ne se verraient accordé le droit de s’établir en Australie.
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